George Andredakis ou Andredis
Il étudia la médecine mais n'en vivait pas car il la pratiquait de manière bénévole. Il fut un excellent scientifique et précurseur de la découverte de la pénicilline, selon Fleming.
Plusieurs années durant, il fut député, vice-président du Parlement grec dans le gouvernement de Venizelos, premier préfet d'Amari.
Sur la photo commémorative des députés crétois du «Parlement de révision», Georgios Andredakis est assis à l’extrême droite.
Politicien passionné par les problèmes de son pays et digne père national, Georgios Andredakis eut une brillante carrière politique aux côtés de Venizelos et servit son pays de manière désintéressée. Il n'a jamais acquis la moindre propriété. Il était si pauvre que jusqu'en 1933, date de sa mort, il fut soutenu par son ami Eleftherios Venizelos, discrètement pour ne pas heurter sa proverbiale fierté. Il a laissé le souvenir d'un homme politique profondément honnête, donnant du prestige au parlement grec, en suscitant un profond respect pour leurs électeurs.
Emmanuel Sarmanis, le bienfaiteur d'Amari
Emmanuel Sarmanis est à juste titre considéré comme l'un des patriotes les plus importants car grâce à son action désintéressée, des projets importants ont été réalisés à Fourfouras et au-delà.
Né en 1892 dans une famille d'agriculteurs, il était attaché à sa région. Il aimait apprendre et sa famille, contrairement aux pratiques de cette époque, ne le priva pas de la possibilité de s'instruire. Débutant sur les bancs de l'école élémentaire de Fourfouras, il terminera ses études à l'école grecque de Monastiraki.
À seulement 13 ans, il cherchera fortune au Caire puis en Tanzanie dans les travaux publics. Il collaborera avec Amariotis Manolis Lekkas créant ensemble des cultures qui leur rapportèrent beaucoup d'argent. La crise de 1932 porta un coup terrible à l’économie, mais il n'abandonnera pas. Avec difficulté, il créera un téléphérique dans une région sauvage et deviendra très riche.
En 1963, après avoir investi beaucoup de sa fortune en Grèce, il décidera de s'installer définitivement en Grèce quitte à perdre la moitié de la fortune qu’il avait réalisé en Tanzanie.
Il passa plusieurs mois dans son village bien-aimé, entreprit la construction de routes et de grands projets, des chapelles, un lycée, deux internats et rénova la sainte église d'Agios Georgios. Le dortoir des étudiants à Athènes et l’Hôpital de Rethymnon ont également profité de sa prodigalité.